Dans le cas où vous seriez une femme active et que vous attendez en même temps l’arrivée de votre nouveau-né, il n’y a pas d’inquiétudes à avoir puisque pour, le coup la loi est de votre côté et vous offre plusieurs avantages. En effet, lorsque vous êtes enceinte, nous pouvons dire que vous êtes en quelque sorte immunisées en ce qui concerne le monde du travail, dans l’article qui va suivre, nous allons parler en général de tous les droits auxquels vous ouvrez autant que future maman que ce soit pour les congés, arrêts de travail ou autre.
Quels sont les différents droits au travail pour les femmes enceintes ?
En tant que femme enceinte, vous aurez droit à plusieurs privilèges et la loi vous protège contre toute discrimination ou différenciation de vos autres collègues, car ces derniers sont des actes condamnables qui peuvent faire objet de 3 ans d’emprisonnement en plus d’une amende assez élevée. Vous avez également le droit de ne pas dévoiler votre grossesse à votre supérieur, et en outre voici une liste des actes dont vous ouvrez droit dans le cadre de votre travail lorsque vous êtes enceinte :
- vous avez le droit de vous absenter pour vos contrôles médicaux sans baisse de salaire ;
- vous avez droit à des aménagements d’horaires et de poses ;
- vous ouvrez droit à un congé maternité ;
- vous ouvrez droit à un congé pathologique ;
- après l’accouchement, vous ouvrez droit à une heure de pause pour l’allaitement de votre enfant.
Pour ce qui est du congé maternité, vous serez dans l’obligation de notifier votre supérieur avant votre départ en lui adressant une demande sous forme de lettre recommandée accompagnée d’un accusé de réception qui porte votre date de début de congé et la date de votre reprise de travail.
À quel moment une femme enceinte doit-elle opter pour un arrêt de travail ?
Un arrêt de travail ou encore un congé pathologique prénatal est souvent prescrit par un médecin gynécologue lorsque la future maman présente une grossesse à risque comme par exemple :
- un risque d’accouchement prématuré ;
- un problème de tension artérielle ;
- un problème de diabète gestationnel.
La maman peut également avoir droit à un congé post natal dans le cas où elle aurait eu un accouchement difficile, il s’agit dans ce cas « d’un congé maladie post natal ».
C’est en suivant l’article L1225-1 du code de travail que ces femmes enceintes pourront défendre leur droit de congé pathologique prénatal, et en ce qui concerne son indemnisation, ce dernier suit exactement les mêmes modalités qu’un congé maternité puisqu’il sera calculé en fonction de vos trois derniers bulletins de salaire avec un plafond qui ne dépassera pas les 3 428 euros.
Quelle est la durée d’un arrêt de travail pathologique postnatal ?
Sachant que le congé de maternité dure exactement 16 semaines, vous pourrez le prendre à 6 semaines avant la date prévue pour l’accouchement, il faut savoir qu'en ce qui concerne le congé pathologique prénatal celui-ci est beaucoup moins long puisque sa période est définie à 14 jours que vous pourrez consommer en bloc ou alors en tranches, ces jours d’arrêt de travail sont à prendre pendant les 14 derniers jours avant la date de l’accouchement.